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Carnet de bord du cours de Marta Lacomba

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Message  Amélie Ven 23 Oct - 20:47

Premier cours:

Nous travaillons sur le roman historique, El Cid de José Corral Lafuente. A la fin de chaque cours, l'une d'entre nous doit rédiger l'ébauche de traduction que nous avons faites en cours, ainsi que les problèmes que pose la partie du texte sur laquelle nous avons réfléchi.

Voici donc le texte original:

Conocí a Rodrigo Díaz une mañana que vino a buscarme al convento para que le sirviera como escudero. Yo tenía catorce años y había permanecido desde los ocho en el cenobio de San Pedro de Cardeña, pues mi padre, un infanzón de Ubierna, me entregó a los monjes para que me educaran como clérigo. Como el menor de dos hermanos, no tenía derecho a la herencia paterna, por otra parte bastante menguada, y a mi padre no le quedó otro remedio que encomendarme a los monjes. Esta práctica es muy habitual entre los nobles, que asignando a sus hijos segundones a un convento se quitan de encima un problema que de otra forma no sabrían cómo resolver.
Allí, entre las frías paredes de desnuda piedra, pasé seis años de mi vida, ésos en los que se esculpe la personalidad de todo hombre.

Et l'ébauche de traduction:

J’avais rencontré Rodrigo Díaz le matin où il était venu me chercher pour que je sois son écuyer. J’avais quatorze ans et j’étais resté au monastère de San Pedro de Cardeña depuis l’âge de huit ans, car mon père, héritier de Ubierna, m’avait confié aux moines pour qu’ils fassent mon éducation de clerc. Etant plus jeune que mon frère, je n’avais pas le droit à l’héritage paternel, d’ailleurs assez maigre, et mon père n’avait pas eu d’autres choix que de me placer entre les mains des moines. Cette pratique est très habituelle chez les nobles qui, en envoyant leurs cadets dans un couvent, se libèrent immédiatement d’un problème qu’ils ne sauraient résoudre autrement.
Là-bas, entre les murs froids de pierre nue, j’avais passé six années de ma vie, celles-là même durant lesquelles se forge la personnalité de tout homme.

Dès le début du texte, on note plusieurs problèmes:
- les temps: il y a trois niveaux temporels dans l'oeuvre, que l'on retrouve déjà dans cet extrait. Comment traduire le prétérite: par du passé simple, du passé composé ou du plus-que-parfait?
- les toponymes ("San Pedro de Cardeña", "Ubierna"): faut-il les traduire ou pas?
- les termes spécifiques("cenobio","infanzón"): choisit-on une traduction, même approximative, ou laisse-t-on le mot dans la langue originale? Et dans ce cas-là, cela nécessite-t-il une note de bas de page?

Amélie

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Message  Chloé Mar 10 Nov - 11:10

J’ai rencontré Rodrigo Díaz le matin où il est venu me chercher au couvent pour me prendre à son service comme écuyer. J’avais quatorze ans et je vivais à l’abbaye de San Pedro de Cardeña où je recevais éducation de clerc depuis que mon père, un infanzon de Ubierna, m’avait placé chez les moines à l’âge de huit ans. Comme j’étais plus jeune que mon frère, je n’avais pas le droit à l’héritage paternel, assez maigre par ailleurs, et mon père n’avait pas eu d’autres choix que de me confier aux moines. Cette pratique est très répandue parmi les nobles qui se débarrassent immédiatement d’un problème qu’ils ne sauraient résoudre autrement, en assignant leurs fils cadets à un couvent.
Là-bas, entre les murs de pierre froide et nue, j’ai passé six années de ma vie, celles-là même où se forge la personnalité de tout homme.


Au terme d'un long débat, nous avons opté ici pour le passé composé. Nous avons aussi décidé de ne pas traduire les toponymes, à l'exeption de ceux qui sont déjà passés dans la langue française (ex: Pamplona devient Pampelune).

Chloé

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